Cash Game Online : Des Chiffres Alarmants
Pokerfuse s’intéresse une fois de plus à l’état du marché des jeux hexagonal, avec un regard de plus en plus pessimiste sur sa santé.
Après un léger sursaut en mars, les chiffres du trafic en Cash Game sur les rooms a à nouveau chuté de près d’un quart de fréquentation, atteignant son plus bas niveau depuis la régulation du marché en 2010 et pourrait encore descendre d’ici l’été.
Trafic en Cash Game en France : des chiffres en chute libre
Le dernier bilan de l’ARJEL pour le premier trimestre 2014 paru le mois dernier faisait état d’une baisse de 19% du chiffre d’affaire généré par le Cash Game, confirmant le triste bilan 2013.
Après un pic de forme début mars qui aurait pu faire croire à une timide reprise du marché, c’est une chute de 26% qui vient d’être enregistrée depuis, sur la base d’une moyenne établie sur 7 jours de trafic.
Le plus bas taux de fréquentation est attendu aux alentours de la mi-aout. L’an dernier entre le 10 juin et ce point le plus bas, les rooms avaient perdus près de 24% de joueurs. Si le scénario se répète cette année, on atteindra seulement 2640 joueurs.
Moins de 1000 joueurs aux tables de Cash Game françaises ?
Les leaders du marché Winamax Buy Cloxacillin Online et PokerStars France sont actuellement à une confortable moyenne de 1000 joueurs chacun. Si l’hypothèse pessimiste de la chute de fréquentation estivale se réalise, alors les deux rooms devraient tomber en dessous de ce chiffre d’ici quelques semaines.
Le marché français n’a pourtant pas manqué de promotions attrayantes. Winamax a proposé ses Summer Shots, et PokerStars France a joué sur l’effet Coupe du Monde et WSOP,tout en mettant en avant des ambassadeurs prestigieux comme Ronaldo et Rafael Nadal.
PartyPoker France, troisième sur le marché, a récemment déménagé tous ses joueurs sur un nouveau logiciel avec une nouvelle image de marque, des applications mobiles et de nouvelles fonctionnalités sociales. Le réseau y a gagné un coup de pouce, mais pas assez pour aider le marché général.
Le nouveau président de l’ARJEL Charles Coppolani tient un discours résigné : il a suggéré que “l’engouement pour le poker est terminé.” Les estimations du trafic sur le marché gris suggèrent au contraire que ce n’est pas terminé, les joueurs fuyant sur les rooms non réglementées, pour bénéficier de taxes moins élevées que sur les rooms légales.