Affaire du Cercle Wagram : Luciani Interpellé à Bastia
Les Cercles parisiens n’en finissent plus de défrayer la chronique, faisant les choux gras de la presse généraliste.
On annonçait hier une descente de police à l’ACF et des interpellations suivies de gardes à vue. Dans l’expectative sur la suite de cette affaire, nous apprenions hier que le tournoi organisé en partenariat avec Betclic avec la présence de Tony Parker qui devait se dérouler demain est annulé :
« Nous confirmons l’annulation du tournoi événement qui devait se tenir à l’Aviation Club de France jeudi 18 septembre, en présence de Tony Parker et de nombreuses célébrités.
Les événements de ce jour, largement médiatisés, ne permettent plus l’organisation dans de bonnes conditions, de ce tournoi caritatif. »
C’est le Cercle Wagram qui revient ce matin sur le devant de la scène avec l’annonce de l’arrestation de Stéphane Luciani hier à Bastia.
Cercle Wagram : fin de la cavale pour Luciani
Stéphane Luciani était en cavale, risquant 6 ans de prison ferme dans l’affaire du putsch contre les dirigeants du Cercle Wagram. Une affaire relayée dans la Presse nationale, impliquant le milieu du grand banditisme corse et le fameux gang de « La brise de mer« . Les policiers l’ont cueilli hier en fin d’après-midi à Bastia, en centre-ville au pied d’un immeuble.
Le 16 octobre prochain devait intervenir l’arrêt de la cour dans ce dossier. En janvier 2013 déjà en cavale, il avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme. Homme de main présumé de Jean-Luc Germani beau-frère du parrain Corse assassiné Richard Casanova, il aurait participé au putsch de janvier 2011, où avait été débarquée l’équipe dirigeante de Wagram et un autre patron du milieu corse, Jean-Angelo Guazzelli, figure historique de la «Brise de mer».
Une guerre de clan qui peut sembler d’un autre âge : les Casanova voulaient récupérer le Cercle perdu par leur famille à la mort de Richard Casanova en avril 2008. Jean-Luc Germani quant à lui est toujours en cavale ainsi qu’un de ses lieutenants présumé Frederic Federici. Les deux hommes qui encourent respectivement 7 et 6 ans de prison auraient trouvé refuge en Afrique.
