L’ Ex-actionnaire de Full Tilt Poker, Howard Lederer, Donne sa Version Des Faits
Howard Lederer sort de son silence et répond à toutes les questions sur l’affaire Full Tilt poker 17 mois après la fermeture. Dans cette première partie, l’ex-actionnaire et dirigeant de Tiltware, société maire de Full Tilt, parle de sa création jusqu’au jour du Black Friday du poker en ligne.
Il explique notamment pourquoi Full Tilt a décidé de continuer à opérer sur le marché américain malgré la loi anti-jeux en ligne. D’autres sujet sont également abordé comme les premiers problèmes de paiement.
Full Tilt Poker une affaire qui tourne…
En 2004, la société est fondée par des joueurs de poker dont Ray Bitar et Chris Fergusson. Ils ont immédiatement cherché des investisseurs et s’est ainsi que de nombreux autres joueurs comme Phil Ivey, Andy Bloch, John Luanda, Eric Seidel et bien d’autres sont devenus actionnaires de la société. Rapidement, Ray Bitar devient le PDG de la société, même si il n’as aucune qualification ni expérience pour ce poste, essentiellement composé de joueurs peu impliqué dans la gestion des affaires. Bitar subit dès les premières années quelques critiques récurrentes parmi les actionnaires sans toutefois être inquiété pour son poste…
Ces fonds récoltés ont permis le développement du logiciel de poker et le lancement du site. Les investisseurs, qui pour la plupart faisaient également partie de la team FTP, recevait une compensation financière de l’ordre de 5% des profits de la société pour promouvoir la room et le rôle qu’il détenait dans le développement de la société.
Lederer explique qu’au lancement, la société ne reversée pas de dividendes aux actionnaires mais réinvestissait la totalité des bénéfices pour se développer. C’est seulement qu’à partir de 2007 que des dividendes ont été versé lorsque tous les signaux comptables étaient positifs. La justice américaine révèle que plus de 443 millions de dollars ont été versé aux actionnaires en dividende depuis cette date.
Le poker devient illégal, Full Tilt reste sur le marché
Lederer explique ensuite comment la décision de continuer d’accepter des joueurs américains est prise alors que la loi contre les jeux en ligne entrait en vigueur aux États-Unis. Il déclare même que cette décision fut facile à prendre même si elle n’a pas fait l’unanimité au sein des actionnaires. En effet, après consultation des meilleurs avocats, il en ressort que le poker ne fait pas partie de ces jeux interdits incluent dans la loi.
Suite à cette loi, les processus de paiement ont tout de même changé mais Lederer ne s’épanche pas sur ce sujet, assurant que cela ne faisait pas partie de ces “attributions quotidienne”. Il précise tout de même que Ray Bitar lui a montré des papiers officiels d’une banque affirmant avoir connaissance que les fond reçus provenaient d’une activité liée au poker en ligne.
Howard Lederer démissionne en 2007, des problèmes de paiement surviennent
L’homme aux deux bracelets démissionne en 2007 de son poste de management, il est alors un peu tenu à l’écart des opérations. Cependant, grâce à des mails de joueurs, il apprend que des joueurs n’arrivent pas à déposer ou certains ne voient pas ces opérations apparaitre sur leur compte bancaire…
Cependant, Lederer affirme n’avoir été mis au courant de ces problèmes que le 7 avril 2011. Lorsque le PDG Ray Bitar lui apprend un décalage de 100 millions de dollars entre les montants crédités sur les comptes joueurs et les montants prélevés. Surpris par cette nouvelle, Lederer décide de régler ce problème cacher à tous les actionnaires par Bitar dès son retour d’un voyage professionnel le 18 avril, mais entre-temps la justice américaine a subit avec comme conséquence le black Friday du poker en ligne