La Commission Belge Des Jeux Lance un Vibrant Appel au Gouvernement
La Commission des Jeux belge (BGC) a écrit une lettre ouverte au nouveau gouvernement du pays demandant des restrictions supplémentaires de jeu.
Le scrutin du 25 mai a débouché sur la formation d’un gouvernement de coalition nationale, dirigé par le nouveau Premier Ministre Olivier Paasch.
Le BGC a tenu à souligner à la prise de pouvoir de la nouvelle équipe, que le jeu “n’est pas une activité économique normale.”
Cette petite phrase a fait l’objet d’un débat, qui s’est déroulé avant le Comité des marchés internes de l’Union Européene, et a été inclue en point d’orgue dans le rapport final sur les activités liées aux jeux.
Le ton de la lettre est extrêmement critique : elle accuse les opérateurs de ne pas se soucier du fait que des mineurs puissent jouer et le gouvernement de n’être intéressé que par les recettes fiscales liées au secteur.
L’expansion du marché des jeux en Belgique
Le BGC soulève plusieurs questions, d’abord en soulignant que depuis l’introduction du jeu en ligne réglementé en 2010, le secteur compte presque trois fois plus de joueurs qui jouent en ligne, que de joueurs à se rendre jouer en Live.
La loi belge interdit de jeux les joueurs endettés contre lesquels une action en justice est intentée, mais la BGC affirme que les procédures d’identification actuelles ne permettent pas à cette disposition d’être appliquée
Il était prévu dans le projet de loi du départ, que tous les joueurs devraient s’inscrire sur les rooms avec leur numéro national d’identité.
Régulation humaine du marché des jeux belges
La BGC voudrait obtenir le pouvoir de réglementer l’industrie du jeu. Elle a par ailleurs exprimé sa préoccupation au sujet des jeux vidéo.
La lettre indique que d’après la BGC les opérateurs “se soucient peu des restrictions d’âge, et de la protection des mineurs.”
Enfin, elle demande plus de “restrictions et de rationalisation” de l’industrie des jeux. La BGC accuse le gouvernement d’être uniquement intéressé par les recettes fiscales du jeu, ne prennant pas en compte la protection des joueurs et demande à l’état belge de résister à cet logique de profit.
Pour ce faire il lui faudrait un budget plus important, plus de personnel et la liberté de pouvoir poursuivre en justice les belges qui jouent dans les pays voisins, ainsi que les opérateurs illégaux.
Cette lettre émane de Etienne Marique le Président de la BGC et de Peter Naessens et Marc cal, qui en sont membres . Il n’y a pas eu de réponse officielle du nouveau gouvernement à ce jour.