Les Derniers Chiffres de L’ARJEL : un Léger Mieux

L’instance de régulation des jeux en ligne l’ARJEL, a publié mercredi de nouvelles données sur le marché en 2012. Enfin une touche d’optimisme : «Pour la première fois depuis l’ouverture du marché, de nombreux opérateurs ont réussi à réaliser un bénéfice d’exploitation.”

Des résultats encore dans le rouge

Toutefois, les résultats tous opérateurs confondus sont encore dans le rouge de 85 millions €. En 2012, les entreprises de poker en ligne ont perdu 36 millions d’euros. En effet, 37% du chiffre d’affaire revient à l’Etat, 29% est imputable aux coûts d’exploitation et 46% part au marketing, comprenant les bonus de dépôt. L’addition est simple : 112% de frais, impossible de réaliser de bons chiffres. La récente demande de la part des opérateurs de baisser la taxation des jeux en ligne semble donc évidemment fondée.

Le Président de ARJEL, Jean-François Villotte veut changer le système fiscal en mettant un place un pourcentage forfaitaire du revenu brut des jeux qui changerait la situation et permettrait à plus de rooms de dégager des bénéfices.

Cette perte moyenne de 12% par an pourrait être transformée en un bénéfice de 8% si le taux d’imposition est fixé à 20%, comme dans d’autres pays européens comme le Danemark. Les chiffres de l’été 2011 étaient bien pires, avec des pertes totales de 183 millions d’euros.

Baisse des dépenses en Marketing

Une grande partie de l’amélioration des chiffres pour 2012 était attribuable à la baisse des dépenses de marketing, passées de 314 millions à 245 millions 53 millions de chiffre d’affaire pour le poker en ligne et si Sylvain Loosli gagne le Main Event des WSOP en Novembre, quelques opérateurs dont Winamax l’ayant immédiatement recruté, devrait se frotter les mains .

En Janvier 2012, PokerStars.FR, le leader du marché à l’époque, avait réduit de manière significative le système VIP, afin de réduire ses pertes. Cela avait donné lieu à de vives protestations, à des sit-out et PS avait rapidement perdu sa place de numéro 1 au profit de Winamax. Les deux sont aujourd’hui au coude à coude et se mènent une guerre sans merci.

Sur le même thème, les régulateurs européens se régulent.