L’Espagne Favorable à L’ouverture du Marché
Vers une ouverture du marché en ligne espagnol à l’international
Carlos Hernandez le nouveau Directeur général de l’instance espagnole réglementant les jeux en ligne, le DGOJ, a clairement indiqué qu’il envisageait d’ouvrir le marché espagnol à l’international.
Dans une longue interview il a exposé franchement et en profondeur ses plans pour l’avenir du Poker espagnol: même s’il n’a donné aucune date précise, il a déclaré qu’il aimerait que cela se fasse avant juin 2014.
L’Europe et ailleurs
Son prédécesseur était lui aussi pour l’ouverture du marché à leurs voisins européens et Hernandez a indiqué qu’il continuerait à aller dans ce sens, envisageant même au-delà de la France et de l’Italie des partenaires plus lointains. Trois réunions sont d’ores et déjà prévues, avec les instances de régulation françaises, italiennes et danoises.
Depuis sa nomination intervenue il y a deux mois, Hernandez a cherché à analyser le marché, à cerner les problèmes rencontrés et à trouver les solutions les mieux adaptées. Tout en soulignant la tendance à la baisse des résultats, il a tenu à préciser qu’il fallait attendre d’avoir les chiffres définitifs du 3e trimestre pour avoir une vision complète et claire.
“Toutefois” avoue-t-il compte tenu des résultats actuels “il semble être évident que nous n’avons pas su répondre aux attentes des joueurs”. Il a par ailleurs nié que rétrospectivement le lancement d’un marché fermé était une erreur, arguant du fait que cela permettait un meilleur contrôle et une protection plus importante des joueurs, ainsi qu’une meilleure prévention du crime.
Comprendre et ouvrir
Il poursuit: ” Il est temps cependant maintenant, de regarder les données du marché, de comprendre cette tendance à la baisse et d’envisager cette ouverture. Le processus devra être organisé avec soin, pour s’assurer que tous les mécanismes appropriés soient bien en place: aussi bien la réglementation fiscale que la sécurité pour protéger les joueurs”
Allant plus loin que les plans annoncés au départ, “l’ouverture à l’Italie n’est qu’une solution temporaire” affirme-t-il. “Si cette ouverture est justifiée alors ouvrir entièrement à d’autres réservoirs de joueurs l’est tout autant”
Réunions de travail
La première est prévue avec Fransescho Rhone le directeur général de l’organisation de régulation des jeux en Italie afin de discuter de “questions techniques spécifiques” telles que les jeux autorisés et leurs critères de réglementation.
Viendra ensuite une rencontre avec l’ARJEL pour la France et Birgitte Sand à la tête du SKAT danois, pour parler de cette ouverture et échanger sur leurs expériences respectives.
Encore une fois rien n’est encore fait et un travail considérable reste encore à accomplir pour avancer dans cette voie.